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MEXICO AZTECAS Y TOROS
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10 septembre 2019

Un musée taurin vera-t-il le jour en Arles, par Bernard Arsicaud

 

 

 

 

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Vers un futur musée taurin en Arles...

C'est en tous cas ce que souhaite la toute nouvelle Association des Amis du musée taurin d'Arles, fondée récemment, à l'initiative de notre ami le Dr Robert Régal et qui compte déjà une vingtaine d'adhérents qui ne demandent qu'à se multiplier...Evelyne Lanfranchi, notre chargée de communication, bien connue des milieux taurins du Pays d'Arles et de sa région se trouve être la secrétaire de cette nouvelle structure.

Rappellons que tous deux sont membres de Mexico Aztecas y Toros et que Robert Régal se trouve être l'ancien Président des Bibliophiles Taurins de France. 

"L'association des Amis du musée taurin d'Arles a été portée sur les fonts baptismaux... Avec une équipe déterminée

Par Julie Zaoui

"Qu'il n'y ait pas de musée taurin à Arles me donne des boutons"

 

Nîmes a son musée des cultures taurines. Béziers aussi. Mais à Arles, rien. L'association des Amis du musée taurin d'Arles, constituée en mai dernier, entend remédier à cela. Dix-sept personnes lors d'une même réunion, appuyées par une dizaine d'autres dans la même logique, ont convenu qu'il était grand temps d'unir les volontés. L'idée d'un musée dédié au taureau n'est pas récente, mais la conjoncture serait, pour les porteurs du projet, plus que favorable. "Qu'il n'y ait pas de musée taurin à Arles me donne des boutons. D'autres villes bougent, et ont des lieux consacrés au culte du taureau. Pourquoi pas nous ?" s'interroge Robert Régal qui a accepté de prendre la présidence de l'association, assisté d'Évelyne Lanfranchi-Monleau en tant que secrétaire. Un bureau provisoire, en attendant une nouvelle rencontre en octobre.

Arles, à la pointe du delta, terre d'élevage de deux races de taureaux (camarguais et bravos), gardienne de traditions gardiane et provençale, pépinière de raseteurs et de toreros français, avec un passé pluri-centenaire de culture taurine le mériterait bien. "Frédéric Mistral n'a-t-il pas écrit qu'Arles était capitale d'un royaume ?" s'enthousiasme le président. Médecin à la retraite ayant exercé à Montpellier, l'Arlésien sait trop bien l'attraction de cette ville. L'aficionado a los toros, collaborateur de la revue Toros, y étant en effet revenu en 1995, avec son épouse Simone, à la faveur d'une amitié avec Henri Cérésola, alors président des Amis du Vieil Arles, dans ce berceau arlésien. Et pour avoir une vue imprenable de leur séjour sur les arènes !

"Faire connaître la vie du taureau et son rapport avec l'homme"

Pour lui, "les fortes et puissantes influences anti-corrida actuelles ne doivent pas être un frein, mais au contraire une incitation à créer un espace dont le rôle pédagogique serait de faire connaître ce qu'ont toujours été, et continuent d'être, la vie du taureau et ses rapports avec l'homme en pays d'Arles."

Les AVA, dont Robert Régal est administrateur, avec Vincent Ramon à leur tête, sont déjà partie prenante d'un projet qu'il ne faut cependant pas confondre. Il y a quelques années à l'invitation de Luc Jalabert, les AVA avaient relancé et soutenu la création d'un espace d'interprétation historique à l'intérieur de l'amphithéâtre afin que le visiteur puisse en connaître les activités. "La Ville est d'accord, mais il faut attendre que la restauration de l'intérieur soit finie..." Les recettes des ventes des affiches des corridas goyesques nourrissent la cagnotte.

Avec le musée taurin d'Arles le cadre n'est pas le même. Ce serait un local situé à l'extérieur des arènes, si possible non loin, avec une superficie à déterminer, dépendante des présumées très nombreuses pièces qui pourraient prendre place. "Les AVA, motivés par leur passion portée à la cité, se proposent de jouer un rôle fédérateur, désintéressé, en espérant obtenir un consensus de toutes les parties prenantes" insiste Robert Régal. Pour lui, aucun doute, "Arles doit savoir exposer ses trésors, et les taureaux en sont un !"

De la première réunion les premiers participants ont déjà évoqué des richesses qui ne demandent qu'à être mises en avant, et tous sont certains que nombreux, dans la ville, sont ceux qui ont des idées ou possèdent des objets dont la seule existence mériterait une vitrine et une exposition. Les personnes intéressées par le projet, le nourrir, peuvent s'adresser par mail à Robert Régal".

robertregal@wanadoo.fr

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